Le thé n’est pas le thé.
Le thé, c’est un chemin qui nous emporte loin tout autour de la terre.
Qui me fait mal aux pieds avec l’eau dans le cœur et les yeux douloureux.
Je vois la grande route au bout du chemin, mais ce n’est pas la route,
C’est le torrent des siecles.
Que je m’arrête un instant pour contempler,
En avant les rochers, l’immensité du paysage
La source, les nuages, l’aurore aux doigts de rose, ma jeunesse,
Les falaises d’Ittaque, le feu sur la plage et le vagues bleues infini voyage.
Aujourd’hui j’accepte de perdre l’absolu, il me reste les miettes, j’ai tout mangé le pain.
Les parents, les amis, tout ceux qui me sont chers, sont loin maintenant.
Le thé m’emporte en boucles blanches et quand je serais bouclé, je me retournerai,
Un autre prendra le thé avec sa différence.
Sur la voie du thé, je ramasserai la coupe brisée, de quel sceau s’agit-il, si je ne suis pas sot ;
je mimerai avec la rapidité d’Horus, comme je buvais du thé, vide !
Il me reste rien au fil de l’épée meurtrie mais consolée.
Rien que l’esprit du thé! C’est un état de grâce.
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